Papik the ghost net

A prototype

 

Tactile exploration is a means of better understanding ghostnet art. That is why OSPAPIK has developed an approach using sensory materials.

 

 

 

 

OSPAPIK aims to produce the first of its kind tactile illustrated book on marine waste and ghostnet art, Papik the Ghost Net. OSPAPIK has developed a prototype for this book with Les Doigts Qui Rêvent, a French publisher specialising in tactile illustrated books, and the Muséum d’histoire naturelle du Havre, which is home to the largest ghostnet collection in France.

Our prototype based on participatory design was co-created with European partners and through workshops with people with blindness and low vision and a wide range of participants, such as fishers, curators, museum professionals, schlars, members of non-profit organisations and research centres. It includes braille, large print, textured illustrations, sound recordings, and educational materials.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Businesses and non-profit organisations are invited to be contributors or partners in the process of collecting or transforming the plastic wastes.

 

To know more about the project, participatory design and opportunities to contribute, click below:

 

 

 

Forthcoming

 

Le Roux, Géraldine (2025), « Tresser les filets-fantômes, de l’océan à un livre-tactile. Perspective sur une anthropologie inclusive des déchets marins », Reworlding Relations: Anthropology, Art, and Design, Ateliers d’anthropologie n°56, sous la direction de Francesca Cozzolino (EnsadLab/LESC), Giuliana Borea (Université de Newcastle) et Alex Ungprateeb Flynn (University of California, Los Angeles).

 

Le Roux, Géraldine (2025), « De la résurgence autochtone dans l’écologie des savoirs. Échos du déchet marin », Résurgences autochtones (titre provisoire), Laurent Jérôme (eds), Éditions Dehors, Paris.

 

Le Roux, Géraldine (2027), « Filet-fantôme », in Dictionnaire des déchets sauvages, Blot & Désert (eds.).

 

Le Roux, Géraldine (2027), « Art », in Dictionnaire des déchets sauvages, Blot & Désert (eds.)

 

 

Aveugle, Non-voyant, Déficient visuel : Quels termes choisir ?

Texte écrit par Emma Bourges, doctorante d’OSPAPIK

« Déficient visuel » est un terme souvent utilisé dans le milieu administratif ou scolaire pour qualifier les personnes dont le spectre de la vision est altéré. Son usage peut être critiqué car il envisage la cécité de manière purement médicale, la réduisant à un « manque » et une « perte » par comparaison à un corps valide. « Mal et nonvoyants » permet de qualifier les personnes porteuses de cécité sans pour autant considérer cette dernière comme un déficit ou une infériorité. Cette formule, de même que « aveugles ou partiellement aveugles », tâche de révéler la pluralité des formes de vision singulières. La tournure « personne présentant des incapacités visuelles » permet de ne pas réduire celle-ci à son handicap. Enfin, et dans l’opposition radicale à l’idée de « perte », la cécité est parfois définie comme un atout, à savoir, elle est un ordre sensoriel singulier et une potentialité pour percevoir le monde différemment qu’au travers de la perspective visuelle habituelle. Dans cette perspective plus militante, les termes « aveugles ou mal aveugles » sont parfois utilisés.